Le S&P 500 a donc lui aussi dépassé ses plus hauts de tout les temps.
Cela signifie que les haussiers sur les principaux indices américains sont tous gagnants.
Tous les joueurs haussiers gagnent : c'est un puissant moteur de l'optimisme et de la confiance difficile à retourner. Il se retournera, mais il devient très aléatoire de deviner le timing.
Marc Faber essaie comme d'habitude de renouveller son coup de chance de 1987 prévoyant désormais un effondrement de
30 à 40 % des indices US par rapport à un point haut non défini.
Le CAC 40 n'en est pas là.
Dans la continuité de la semaine dernière, je privilégie désormais le scénario d'un sommet
de moyen terme derrière nous sur le CAC 40.
Le scénario haussier, désormais alternatif, suppose une reprise haussière très vigoureuse dont il est difficile
d'imaginer le moteur, peut-être les résultats d'entreprises. Toujours est-il que ce scénario reste parfaitement valide.
La tendance est haussière sur le CAC 40 à un horizon de 1 à quelques semaines. Cette dernière précision est
répétée depuis longtemps, mais cela signifie que les trades sur cet horizon de temps sont les plus probables en terme de réussite.
Pour replacer les vagues à long terme on se réfèrera à mon hypothèse de décompte elliottiste à long terme sur le CAC 40 au
4 janvier 2013.
Pour en savoir plus sur la théorie des vagues d'Elliott : Le postulat de la théorie d’Elliott pour comprendre
définitivement.
Simplifier l'approche des vagues d'elliott sans concession à la
théorie
Les décomptes sont complexes. On peut simplifier l'approche elliottiste sans pour autant faire n'importe
quoi.
Comme souvent, la structure des vagues permet d'illustrer ici, qu'il est possible d'utiliser la théorie des vagues
d'Elliott selon une approche simplifiée, sans concession presque, sur la théorie. En option, certaines vérifications peuvent être réservées à un niveau plus avancé.
- Nous avons identifié la semaine dernière une impulsion haussière de 3653 à 3789. Cette impulsion a été corrigée à près de 50% ramenant les cours à 3720 points.
- En option, on peut évaluer le caractère du retracement qui doit être correctif par exemple zigzag A, B, C.
- La recherche d'une vague soeur jumelle (impulsion ou en option diagonale d'initialisation) haussière aussi n'est pas fructueuse.
- Une impulsion n'est presque jamais seule (sauf dans les corrections à plat). Il y a un écho. En option, on vérifie que notre impulsion n'est pas la dernière vague d'une correction à plat.
-
C'est donc soit une i soit au pire une a. Une iii ou une c peut être anticipée.
iii serait une impulsion et c serait une impulsion ou une diagonale terminale.
- Si on estime que le retracement de 50 % a été suffisant, on peut initier un trade haussier avec un stop loss à 3650 et un objectif au minimum égal à 2 fois le risque de perte, ce qui est en général assez proche de a=c ou i=iii. Le stop loss à vocation à être remonté (stop glissant par exemple).
Les cours se sont déjà repris en après bourse vendredi soir pour clôturer vers 3750 (le train est déjà parti) mais il y aura peut-être un petit retrait lundi ou un gap d'ouverture réduit.
Il suffit de l'annoncer pour que cela ne marche pas, c'est l'ironie des marchés (nous verrons), mais associé quand cela est possible à l'analyse technique classique et quelquefois aux indicateurs de sentiment, c'est ma technique favorite dans les marchés sans tendance forte et avec un certain niveau de volatilité.
Si la tendance est forte et que la volatilité est faible, il n'est guère possible de faire mieux que du simple suivi de tendance.
Scénario préféré : poursuite du rebond avant reprise de la baisse de moyen
terme
Un sommet de moyen terme matérialisé par la primaire W cerclée serait désormais derrière
nous.
La structure de la baisse depuis le plus haut à 3876 serait corrective selon une combinaison en subminuettes w, x et y:
- w serait un double zigzag (même s'il ressemble de loin à une impulsion).
- x serait un zigzag ou une autre combinaison.
- y serait une correction à plat selon les micros A, B et C. La micro C doit dans ce cas être une impulsion (ou une diagonale terminale) qui se décomposerait en 1. une diagonale d'initialisation, 2. un petit retracement haussier, 3. une impulsion, 4. un petit retracement haussier , 5. une petite vague de baisse qui ne serait pas parvenu à faire un plus bas : on parle selon la terminologie elliottiste de vague tronquée et d'un point bas orthodoxe. Cet écart n'est pas observable sur le DAX.
Compte tenu de la structure de départ de la baisse, j'imagine une structure elliottiste complexe pour les mois qui
viennent avec, pour commencer, une vague de baisse notée mineure W faisant partie d'une combinaison de degré fractal supérieur.
La mineure W serait elle-même une combinaison en minute
cerclée w, x et y.
La minute cerclée w serait elle-même (!) une combinaison en
minuette (w), (x) et (y).
La minuette (x) haussière serait en cours avec une première
impulsion en subminuette a, une correction en subminuette b.
La subminuette b a, vendredi dernier, classiquement retracé à 50 % l'impulsion. On n'est pas certains que la subminuette b est achevée mais on peut désormais imaginer une reprise haussière pour matérialiser la subminuette c.
La subminuette c serait une impulsion ou une diagonale
terminale qui pourrait mener les cours à 3850 si a=c. Pour compliquer les choses : le
fait de faire un plus haut, au dessus de 3876, n'invalide pas ce scénario.
Si c'est une diagonale terminale, le présent scénario serait conforté.
La baisse reprendrait ensuite.
Scénario alternatif : une puissante vague (iii)
Ce scénario, qui pourrait emmener le CAC au delà des 4000 points, n'est pas invalidé.
Si la correction subminuette ii de vendredi dernier est bien
achevée, nous démarrerions une puissante vague de hausse en subminuette iii qui doit nécessairement être une impulsion.
Cette vague nous mènerait vers 3940 points si iii=1.618i.
Les opinions et commentaires fournis par le blog BBSignal ne sont pas des recommandations mais l'avis d'un amateur. L’interprétation de ces opinions dans un but d’investissement se fait à vos risques et périls.