Voici un point de vue de Jean-Marc Vittori, éditorialiste aux Echos qui me paraît digne d'être lu, dans la continuité de mon post "2008, l'année où la perception du monde a basculé".
Le pire a été empêché en augmentant dangereusement le déficit public notamment. Ce pis-aller a permis de ne pas traiter à la question du partage plus
équitable des revenus. La vraie racine de la crise est la montée des inégalités et ce partage des revenus a peu changé aujourd’hui.
La part du revenu allant au 1 % des contribuables les plus riches atteint un sommet à la fois en 1928 et en
2007, avec plus de 23 % contre moins de 9 % à la fin des années 1970.
"Le drame des riches, c'est qu'ils ne parviennent pas à tout dépenser, malgré leurs efforts".