26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 10:14

 

 

Avant propos : l'approche monétaire pour estimer la consommation des ménages

Mon estimation de la croissance du PIB US au T2 était bonne à 1,2 %, contre un consensus à 1,7 %. La première estimation du PIB US publiée le 29 juillet 2011 était de 1,3 % (+1 % pour la seconde estimation publiée aujourd'hui).
Les indicateurs avancés de l'économie US pointent vers une croissance nulle au troisième trimestre (PMI).
Il faudra attendre le 27 octobre 2011 pour disposer de la première estimation du PIB US au T3. Je devrais attendre la fin septembre afin de faire ma propre estimation. Il est possible cependant de savoir où nous en sommes puisque l'agrégat monétaire M2-M1 US est publié hebdomadairement avec un décalage de 10 jours. Sa dernière publication est datée du 8 août 2011 soit presque la moitié du troisième trimestre.
L'agrégat M2-M1 représente l'épargne des ménages. La consommation des ménages étant à l'origine de 70 % des variations de PIB, la masse monétaire M2-M1 permet d'anticiper presque en direct la consommation des ménages et avec un peu de chance la croissance du PIB lorsque cette croissance n'est pas trop impactée par des dépenses publiques ou des importations/exportations inhabituelles.

Ma méthodologie s'inspire directement de l'approche de M. Chevallier qui anticipe désormais une croissance annualisée de -2,7 % au T3 aux US par rapport au T2.

Une augmentation historique  de l'épargne de précaution pour une croissance au T3 de -2 %

Au 8 août 2011, la croissance de la masse monétaire libre est de 29,6 % par rapport au second trimestre en taux annualisé! C'est la valeur qu'on aura pour le troisième trimestre si les choses continuent au même rythme.

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Ce chiffre constituerait un plus haut historique depuis 30 ans. Le consommateur américain a peur et augmente exceptionnellement son épargne de précaution. En appliquant une moyenne sur les données passées (régression linéaire), on peut anticiper une croissance au T3 de -2 %.


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-10 % de croissance du PIB au T3 est tout aussi envisageable

-10 % de baisse du PIB au T3, c'est peut-être ce qu'anticipent les marchés boursiers.

L'ennui dans mon estimation est que, sur des valeurs extrêmes, la qualité de la régression est mauvaise. J'ai sélectionné dans le tableau suivant les occurrences extrêmes depuis 1981. La corrélation est faible.

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J'imagine que lorsque la croissance est en danger, il y a souvent des plans de relance qui gonflent la croissance du PIB alors que la consommation reste en berne. Au début des années 1980, sous Reagan, l'inflation était très élevée, ce qui interdisait une politique monétaire laxiste. En revanche, les dépenses militaires de l'Etat et la réduction des impôts ont constitué des leviers de relance et de croissance du PIB.

La croissance du PIB au T3 pourrait donc aussi bien être à -10 % si rien n’est fait! Toute la question est donc de savoir si des contributions autres que la consommation des ménages ou des stimuli viendront rapidement inverser cette tendance pour ce troisième trimestre :

  • Nouvelle relance de type monétaire mais la crédibilité de la FED est en jeu après deux "Quantitative Easing" moyennement efficaces.
  • Relance de type budgétaire mais l'Etat a-t-il encore une marge de manœuvre avec la soutenabilité de sa dette?

On peut se demander aussi si la relance budgétaire ou monétaire n’aggraverait pas la situation, la peur du consommateur ayant justement probablement pour origine la situation financière de l’état US (dette) plus qu’une perspective de récession ou double dip classique. Ne s'est-on pas trompé de diagnostic (et donc de remède) dès le départ comme le pense Kenneth Rogoff dans les Echos, l'ancien économiste en chef du FMI : cette crise n'est pas une crise de la croissance mais une crise de l'endettement?

Nous en saurons plus aujourd'hui en fin d'après-midi, avec le discours du président de la Réserve Fédérale à Jackson Hole sur l'état de l'économie américaine à suivre sur Boomberg TV.

 

 

Les opinions et commentaires fournis par le blog BBSignal ne sont pas des recommandations mais l'avis d'un amateur. L’interprétation de ces opinions dans un but d’investissement se fait à vos risques et périls.

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15 août 2011 1 15 /08 /août /2011 14:13

Une fois n'est pas coutume, voici une représentation de l'évolution des prix dans l'immobilier ancien à Paris, corrélé aux volumes des transactions.

On peut deviner une évolution cyclique des prix et des volumes : nous serions à présent dans une phase de baisse des volumes, phase qui précède la chute des prix.

La hausse des taux longs à 10 ans pourrait être l'élément fondamental déclencheur (ils montent depuis mi-2010) mais la crise de 1991 (et la longue dégringolade des prix) s'est faite alors que les taux ont continuellement baissé durant la période. Une baisse marquée des prix peut donc se faire sans hausse des taux longs.

 

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3 juillet 2011 7 03 /07 /juillet /2011 16:30

 

Il faudra attendre le 29 juillet 2011 pour avoir la première estimation du PIB américain au second trimestre 2011.
L’estimation finale de la croissance US au premier trimestre 2009 en rythme annualisé est de 1,9 %. Ma prévision était de 3,2 % soit un écart très élevé, ce qui arrive avec la méthode utilisée. Une piste pour expliquer cette volatilité est la contribution à la croissante de composantes autres que la consommation des ménages.

La dernière publication de l'agrégat monétaire US M2-M1 au 20 juin 2011 permet désormais d’avoir une idée de la croissance US au second trimestre 2011.

La croissance de la masse monétaire libre par rapport au premier trimestre 2011 est de 6,6 %, ce qui permet d’anticiper une croissance trimestrielle US de l’ordre de 1,2 % en rythme annualisé.

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3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 10:31

 

 

La "myopie" des intervenants professionnels

Jacques Friggit est un économiste, connu en France, pour ses activités de recherche et son expertise indépendante dans le domaine de l'immobilier. Ses analyses et mises à jour sont disponibles sur un site du  ministère de l'Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement.

Il ne peut se passer de s'intéresser au marché de placement en actions compte tenu des arbitrages naturels d'un marché pour l'autre et donc de l’impact sur le marché immobilier. A ce titre, il estime que la hiérarchie rendement-risque (monétaire < obligations < logement locatif < action) n'est pas respectée aujourd’hui. Le krach de 2000 expliquerait une certaine "myopie" des intervenants professionnels qui n'arbitrent pas l'immobilier au bénéfice des actions.


Le prix des actions est faible par rapport à leur niveau tendanciel
Le niveau tendanciel des actions aux US sur 200 ans donne un rendement global (c’est-à-dire dividendes réinvestis), de 6.6% plus l’inflation.
Sa valeur évolue à l’intérieur d’un « tunnel » centré sur la droite de régression qui est représentée sur le graphique ci-dessous et qu'il appelle  sa « tendance longue ».


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Une mesure de la sous-valorisation ou de la survalorisation des actions à très long terme consiste alors à mettre en évidence l'écart entre la tendance longue et le prix actuel. C'est l'objet du graphique suivant.


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Une valeur de 1 représente la tendance longue. La valeur de l'investissement en action est contenue dans un tunnel entre 0,5 et 2. A la fin du mois de février 2011, l'indicateur est à 0,80, soit 20 % de sous-valorisation. Ce graphique est régulièrement mis à jour par J. Friggit au §1.3 d'un document d'un site du ministère de l'Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement.


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Trois remarques
1. Evidemment la critique que l'on peut émettre est que les performances passées, même sur 200 ans, ne préjugent pas des performances futures - éternel problème des sciences molles.
2. Par ailleurs, ce résultat est observable sur le long terme : la rémunération supérieure des actions a pour contrepartie la forte volatilité (risque). Les marchés peuvent très bien baisser pendant les 3 prochaines années sans remettre en cause cette observation.
3. Enfin, c’est ce constat qui justifie, aux yeux de leurs défenseurs, la création de fonds de pension pour financer de façon optimale les retraites et l’économie.

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26 mars 2011 6 26 /03 /mars /2011 12:41

Il faudra attendre le 28 avril 2011 pour avoir la première estimation du PIB américain au premier trimestre 2011.
L’estimation finale de la croissance US au quatrième trimestre 2010 est de 3,1 %.


La dernière publication de L'agrégat monétaire US M2-M1 au 14 mars 2011 permet désormais d’avoir une idée relativement fiable de la croissance US au premier trimestre 2011.

La croissance de la masse monétaire libre par rapport au quatrième trimestre 2010 est de -0,6 %, ce qui permet d’anticiper une croissance trimestrielle US légèrement meilleure qu’au quatrième trimestre, de l’ordre de 3,2 % en rythme annualisé.


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Où en est la croissance américaine au 1er trimestre 2011?

L'approche monétaire comme indicateur avancé du PIB

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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 18:09

 

 

Voici un point de vue de Jean-Marc Vittori, éditorialiste aux Echos qui me paraît digne d'être lu, dans la continuité de mon post "2008, l'année où la perception du monde a basculé".


Le pire a été empêché en augmentant dangereusement le déficit public notamment. Ce pis-aller a permis de ne pas traiter à la question du partage plus équitable des revenus. La vraie racine de la crise est la montée des inégalités et ce partage des revenus a peu changé aujourd’hui.


La part du revenu allant au 1 % des contribuables les plus riches atteint un sommet à la fois en 1928 et en 2007, avec plus de 23 % contre moins de 9 % à la fin des années 1970.


"Le drame des riches, c'est qu'ils ne parviennent pas à tout dépenser, malgré leurs efforts".

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 13:22

 

 

To climb the wall of worry, littéralement "escalader le mur des inquiétudes", est une expression que l’on rencontre souvent sur les sites US pour qualifier une situation de progression des marchés boursiers malgré les inquiétudes.

Voici une sélection de trois points de vue (dogmatiques et politiquement orientés pour les deux premiers et peut-être commercialement intéressé pour le troisième) qui illustrent les inquiétudes et les facteurs d’optimismes du moment. On se référera évidemment aux publications d’origine pour disposer du détail fidèle des analyses.

Le mur des pétrodollars tombe, un choc pétrolier et monétaire se dessine (LEAP)
LEAP [1] et d’autres comparent les évènements affectant le monde arabe à la Chute du Mur de Berlin. Dans son dernier bulletin public, le LEAP pousse plus loin l’analyse et estime que le mur qui est en train de tomber dans les pays arabes est un pan du « mur dollars » : le « Mur des pétrodollars » construit par les régimes arabes dans une relation d’allégeance à Washington. C’est donc un choc pétrolier et monétaire qui se dessine pour les Etats-Unis avec une remise en cause du système de facturation en dollars du pétrole.

Source

Le libre-échange et l'innovation sont porteurs de prospérité (Alain Madelin)
Alain Madelin a une vision libérale optimiste et anticipe a un horizon de 10 ans un monde d’hypercroissance avec 2 moteurs :

  • Une croissance « ricardienne », à l’œuvre depuis la chute du mur de Berlin, avec le basculement dans la globalisation de milliards d’hommes, permettant d’optimiser les ressources à une échelle toujours plus grande. L’Afrique qui semblait rester définitivement à l’écart pourrait rejoindre et amplifier cet élan.
  • Une croissance « schumpeterienne » avec les innovations en marche du savoir numérique, et la destruction créatrice associée, sauf peut-être... en France qui reste réfractaire à ces mouvements de globalisation.

Source

Les entreprises supra-nationales havre de stabilité et de cash-flows futurs face à la désagrégation des Etats et des banques centrales (WEGELIN & CO)
WEGELIN & CO est une banque privée suisse spécialisée dans la gestion de fortune de clients privés et institutionnels. Le commentaire d'investissement de la banque du 24 janvier 2011 tente de concilier inquiétudes et investissement dans les entreprises dans une analyse qui fournit une grille de lecture du monde en mutation.
Les assurances contre le défaut des Etats européens (CDS) s’envolent mais l’économie se développe, les résultats des entreprises s’améliorent et les marchés montent. Nous vivons dans des mondes parallèles qui génèrent pour un temps de la stabilité. Les mondes parallèles dont certains confinent à la mascarade ont toujours existé mais internet donne aux apparences une portée mondiale et non plus locale.
Jusqu’à récemment le monde était régi par la territorialité. Depuis 1989, les rideaux de fer disparaissent entrainant un recul majeur de la territorialité et du politique et l’émergence d’entités extraterritoriales dotées d’attributs étatiques à l’échelle mondiale. Les ONG, les forums internet, les blogs, Wikileaks dépassent les contingences administratives de l’Etat souverain. L’Etat est de moins en moins un facteur de stabilité : sa solvabilité est mise en doute, une entreprise devient plus sûre qu’un Etat. Les interventions non conventionnelles des banques centrales mettent en danger leur bilan et leur crédibilité et désagrègent un peu plus la stabilité de l’entité territoriale. Les turbulences du marché monétaire ne doivent rien au hasard, le monde se méfie de l’argent.
Comment l’économie a-t-elle pu se remettre de toutes ces turbulences. L’économie s’est affranchie des mondes parallèles et apprend à vivre avec les incertitudes. Les entreprises se sont fortifiées et endurcies sur le plan stratégique avec les crises 2001-2003 et 2008-2009. Les processus d'échanges économiques dépassent désormais les mécanismes politiques (et donc militaires). Pas tout à fait cependant car la finance a conclu pour un temps une alliance symbiotique avec l’état (garantie implicite des Etats à la finance).
Tout le monde veut la prospérité et être riche et grâce aux mondes parallèles, rien ne peut empêcher cette aspiration et surtout pas les institutions existantes condamnées à péricliter. La probabilité de forts cash-flows positifs durables des entreprises est grande et cela est réel. La stabilité est là, face aux promesses en l’air des états débiteurs et banques centrales.

Source

 

[1] Laboratoire européen d'Anticipation Politique LEAP/Europe 2020 (think-tank) éditeur du GlobalEurope Anticipation Bulletin, une Lettre Confidentielle spécialisée dans l'analyse et le suivi de l'impact économique et géopolitique de la crise systémique globale. Le LEAP est dirigé par Frank Biancheri, qui est aussi le Président du comité directeur du parti « Newropean » le premier mouvement politique transeuropéen pour la démocratisation de l'Union Européenne.

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 18:58

Il faudra attendre le 28 avril 2011 pour avoir la première estimation du PIB américain au premier trimestre 2011, puis le 26 mai 2011 pour la seconde estimation et enfin, le 24 juin 2011 pour l'estimation finale. Le marché, évidemment, anticipe avec des indicateurs avancés.
J'ai déjà indiqué une façon d'estimer grossièrement cette variation du PIB d'un trimestre à l'autre en rythme annualisé presque en direct (avec une semaine de retard).
Où en sommes-nous? Si les dépenses des consommateurs américains continuent à ce rythme, et ce, jusqu'à fin mars, et si je ne fais pas d'erreur de calcul, la croissance de la masse monétaire libre devrait être de -0.4 % d'un trimestre à l'autre en rythme annualisé. La croissance trimestrielle du PIB US serait donc du même ordre de grandeur, voire légèrement supérieure à celle du quatrième trimestre 2010, autour de 3,2 %.

La croissance américaine se poursuit donc bien et normalement.

Cette estimation sera d'autant plus fausse que d'autres composantes que la consommation des américains entrent en jeu de façon inhabituelle (exportation/importation par exemple).


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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 18:28

Deux risques pèsent toujours sur l’économie américaine : la dette publique et en particulier celle des états et l’immobilier. La poursuite de la chute de l’immobilier en 2011 dégraderait la qualité des créances détenues par les institutions financières et diminuerait le sentiment de richesse des consommateurs américains.


A ce stade et globalement, on constate une stabilisation de l’immobilier non commercial aux US.
L’Office of the Comptroller of the Currency (OCC) en charge de la régulation des banques - une émanation du Département du Trésor américain - a publié le 29 décembre 2010 son rapport trimestriel sur le suivi de la qualité des crédits hypothécaires pour le troisième trimestre 2010.
Ce rapport montre que la situation des crédits hypothécaires se stabilise. Le taux de prêts en souffrance diminue pour le troisième trimestre consécutif et le taux de saisie immobilière remonte après le premier recul en données trimestrielles enregistré au second trimestre.


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Le « Foreclosuregate » (scandale des saisies immobilières aux US) ne semble pas produire d’effet  sur ce troisième trimestre. Est-ce un gloubi-boulga indigeste pour les banques ou seulement un contre-temps technique monté en épingle par les médias ?

Il est possible d'anticiper les données du quatrième trimestre avec les statistiques du cabinet spécialisé RealtyTrac : les activités de saisie immobilière ont chuté de 21 % au mois de novembre 2010 par rapport à octobre 2010, à cause d'un effet saisonnier mais pour l'essentiel à cause d'une temporisation des créanciers au regard de la validité des procédures de saisie. Pour RealtyTrac, ce n'est qu'un contre-temps qui devrait gonfler les chiffres de début 2011.


Les prix quant à eux, restent déprimés mais se stabilisent.


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Les promesses de vente sur le marché immobilier américain compilées par la fédération d'agents immobiliers NAR s’améliorent ces derniers mois.


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Voir aussi sur ce blog :

- La qualité des crédits hypothécaires américains se stabilise (septembre 2010)

- La toujours inquiétante dette privée aux US (août 2010)

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5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 15:18

Je reproduis ici une réflexion qui m'a parue convaincante sur "les causes racines de la crise". Qui est responsable de la crise? Tous et c'est inéluctable.
Depuis 60 ans et jusqu'à mars 2008, le monde a connu des chocs de plus en plus atténués et de plus en plus prévisibles. C'est ce que tend à illustrer le graphique ci-dessous des variations sur 1 an de la production de biens durables aux US.


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Ce phénomène a  introduit un biais cognitif dans toutes les sphères sociales et économiques. La confiance et l'optimisme ont trouvé le terreau fertile à leur expansion. La raison et la prudence sont réservées aux perdants et ne font pas le poids face à la pression sociale, la pression des foules. Qui dans un tel contexte votera pour un candidat prônant de la rigueur à titre préventif? Qui octroiera une promotion à un vendeur prudent?



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